En étant juge et femme de Kaïs Saïyed, Ichraf Chebil doit connaitre son mari beaucoup plus que ne le connaitraient ses professeurs, les « idéologues » du « milieu flou » qui l’a amené au pouvoir et tous les politiques à qui il donne de l’espoir de guérir la Tunisie du virus islamiste, en déclarant vouloir « chasser les Marchands du Temple ». Attendre et voir. Peut-être qu’en décidant de devenir visible et bien visible, elle croit désormais en ses chances de jouer politiquement le rôle légitime qui lui est dévolue : accompagner son mari de Président dans sa décision de s’assumer dans le rôle stratégique qui est objectivement le sien à un moment plus que critique de l’histoire de la Tunisie contemporaine….. Ce qui pourrait expliquer l’insolence de la curieuse décision de la muter à Sfax..parce que ceux qui l’ont fait auraient estimé qu’il était plus prudent pour eux qu’elle continue à garder ses distances à l’égard de sa fonction de Première Dame de Tunisie. Et la solennité presque ostentatoire de son « intronisation symbolique » le jour de la fête de la femme, telle qu’elle a été valorisée par Bourguiba, pourrait être un message qui en dit long quant à la décision du Président de nettoyer les Palais de Justice de la présence des politiques.
Ichraf Chebil, intronisée solennellement Première Dame de Tunisie.
on 14 août 2020
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