Vous pensez que notre chère Tunisie se porte mal, que notre élite politique, peine à distinguer « ce qu’il importe de faire » de « ce qui est important » pour reconnaitre les priorités du moment, que les 23 ans d’obstruction intellectuelle organisée par un général ignorant, ont livré le pays de Bourguiba à l’obscurantisme islamiste ?
Sachez que nous sommes nombreux à nous sentir touchés dans notre dignité de Tunisiens et à être déçus par la tournure tragi-comique, prise par une révolution qui a ramené, en nous tous, le sentiment d’espoir infini. Celui qui permet à un peuple de recouvrer sa dimension divine et devenir maître du « Destin ». Celui qui permet à l’homme de donner un sens à la vie et empêche cette dernière de se dégrader en simple « survie » et de régresser vers « l’instinct de conservation ».
Il ne faut surtout pas désespérer . Quand on est mal dans son pays que l’on ne reconnait plus, comme lorsqu’on est « mal dans sa peau » c’est aussi parce qu’on a mal « à son pays » quand ce pays va mal.
Il ne faut pas désespérer parce que la réciproque peut être vraie et l’on peut alors commencer par faire l’effort d’être bien dans sa peau et « Raison garder ». Pour voir ce qui dans la réalité d’aujourd’hui, nous permettra d’agir et cesser de réagir et de faire en sorte que « l’espérance » finisse par l’emporter sur « l’expérience ».
Entendons nous les uns les autres, pour mieux nous entendre, entre nous. Car l’on ne peut reconnaitre la véritable ‘identité de sa propre voix que réfléchie par celle des autres. De Ses Autres.
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