Ce que Naoufel Ouertani ne dit pas parce qu’il ne veut pas faire de politique et se contente de défendre la cause de Sami El Fehri en accusant Noureddine Bhiri de politiser la justice, c’est que ce mail envoyé par l’un des hommes de main de Ghanouchi, placé, aujourdhui, en position d’observateur contrôleur de force, auprès du Chef du Gouvernement, constitue un aveu et non pas un lapsus, quant à la pratique du pouvoir, par la bande à Ghanouchi. Bhiri, considère que la manière de se maintenir au pouvoir ne consiste pas à convaincre sa base électorale du bien fondé et des résultats positifs de son exercice, mais de faire preuve de force aux yeux de l’opinion publique. La raison qu’il invoque, pour justifier son entêtement à se positionner en Ministre de l’Injustice, c’est la peur de ne plus paraitre assez fort aux yeux des Tunisiens que l’on considère donc comme » intimidables » à merci. Aux yeux de Bhiri, gouverner, pour un homme politique, c’est exercer un pouvoir d’intimidation, à l’égard du peuple, en vue de le soumettre à sa volonté de domination.
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L’aveu d’impuissance des démonstrations de force de Bhiri | Actualités de la Tunisie
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